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Alexandre le Grand est le fondateur d'un très grand empire.
L'expédition d'Alexandre a traversé nombre de pays. Elle est partie
d'une région de Grèce : la dont Alexandre était le roi. Il a vaincu grâce à sa puissante armée composée
de soldats rangés lors des combats, dotés de lances et boucliers
formant les : . Son périple s'est achevé par sa mort en 323 de la malaria, à l'âge de trente-trois
ans, dans la ville de . Sur son chemin, Alexandre a laissé des traces évidentes de son
passage : il a fondé des . Son empire est ensuite unifié selon le témoignage de Plutarque
: "Il a réuni en un corps unique les éléments les plus divers
[...]. Il crut qu'il était envoyé de Dieu, avec la mission d'organiser
tout, de modifier tout dans l'univers [...]. Il voulait assujettir
à une seule forme de gouvernement l'univers tout entier...". Une
partie de son pouvoir est cependant délégué à des personnages
appelés .
Très tôt, son père lui a enseigné son métier de roi. Il lui confie, à seize ans, la régence de la Macédoine ; il lui donne à dix-huit ans la
responsabilité de la victoire de Chéronée, sur Thèbes et Athènes
unies, en lui remettant le commandement de la cavalerie qui enfoncera
le bataillon sacré. Alexandre succède à son père, tué par un de
ses officiers. Alexandre eut aussi un précepteur célèbre : le
philosophe grec.
Les rapports entre Alexandre et la religion sont intéressants
: Alexandre se fait respecter tel un dieu. En 331, il se rend,
à travers le désert, à l'oasis de Siwah, pour demander à Ammon,
assimilé à Zeus par les Grecs, une confirmation de son pouvoir.
Il entre seul dans le temple comme "Fils d'Ammon", et obtient
l'approbation du dieu. Le 20 janvier, il décide la fondation de
sa première colonie grecque, . Elle était célèbre pour ses temples religieux dédiés à Poséidon, Isis
et Sérapis (une nouvelle divinité), pour sa bibliothèque (700
000 volumes), ses rues très larges, son plan en échiquier (rues
qui se coupent à angle droit), la tombe d'Alexandre et son port
orné du englouti par les eaux.
Il favorise l'étude et la connaissance des langues. Une langue
commune a fini par être parlée par tous les hommes de l'empire
: la . De grands jeux étaient organisés dans les villes vaincues. L'art
hellénistique est un mélange du classicisme grec et d'une influence
orientale. Des mosaïques d'Alexandre sont célèbres (Une mosaïque représentant Alexandre sur son cheval
a été retrouvée à la maison du faune de , Ier siècle avant notre ère). Alexandre y conduit la bataille
contre , roi de Perse à Arbèles (ou Issos en -333) en - 331. La mélée donne une impression de grande confusion ("La
cavalerie court à l'ennemi et la phalange se déploie dans la plaine
comme les vagues d'une mer agitée. Les premiers rangs n'avaient
pu encore en venir aux mains que déjà les barbares étaient en
fuite." Plutarque). Alexandre aurait déclaré à son vaincu : "Viens
me voir comme le maître de toute l'Asie que je suis".
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